samedi 11 juin 2016

Les châteaux dans le ciel

Nous remontons l'île d'Honshu vers l'est et faisons un arrêt à Okayama, une petite ville abritant un des trois plus beaux jardins du Japon ainsi qu'un château noir, reconstruit après la guerre. Okayama compte tout de même 700 000 habitants mais l'ambiance est résolument provinciale et la ville semble très vite morte car les commerces et restaurants ferment très tôt. Néanmoins, nous avons de la chance, puisque pendant une semaine, le jardin a la permission de 20h et se pare d'habits de lumière. Sur le papier, c'était très sympa mais en réalité ce fameux jardin ne nous a pas emballé plus que ça et les spots disposés ça et là ne mettent pas grand chose en valeur. Malgré cette petite déception, la balade est agréable, nous rencontrons un belge qui vit au Japon en vendant des gaufres, les vues sur le château sont jolies et d'énormes crapauds perchés sur des feuilles de lotus donnent un concert nocturne.



C'est quand même très joli 
Une jolie plantation de thé 
Un arbre contorsionniste 





Le lendemain, nous partons pour Himeji, où nous retrouvons Cécile et Raul, des amis parisiens venus faire un bout de chemin avec nous. Himeji est très célèbre pour son château du XVIIème siècle, le plus grand du Japon, surnommé le héron blanc, du fait de son élégance et de sa blancheur. Évidemment, tous ces atouts font que le site est très fréquenté et la visite se fait un peu à la queue-leu-leu.
Bien que totalement rénové de 2010 à 2015, Himeji fait partie des 12 châteaux japonais à n'avoir jamais été détruits et la charpente qui forme le donjon est impressionnante. Deux gros piliers de bois tiennent l'ensemble de la structure qui compte 6 étages et culmine à 47 mètres de haut.









Baignés par la lumière du soir, les petits jardins adjacents du koko-en, une reconstruction d'un ancien quartier de samouraïs, révèlent toute leur beauté et nous nous émerveillons de tous les petits détails qui les rendent si harmonieux.












Le soir, nous gagnons Osaka et retrouvons notre auberge du début, qui est totalement vide et nous charme moins qu'à l'arrivée. Nous emmenons Cécile et Raul découvrir les okonomiyakis dans le restaurant du quartier et Nicolas et Raul tombent rapidement d'accord pour dire qu'un plat c'est bien mais deux c'est mieux !

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