samedi 18 juin 2016

Il était une fois dans les Alpes japonaises...

Il était une fois deux petits vadrouilleurs qui voyageaient à travers le Japon. Un jour, fatigués de la ville, ils décidèrent d'aller se balader à travers les Alpes.

C'est alors qu'ils trouvèrent refuge dans des maisons qu'ils espéraient bien solides pour que le grand méchant ours ne puisse entrer et les manger.

Les petits vadrouilleurs visitèrent deux villages avec des maisons de paille. Tous deux inscrits au patrimoine mondial de l'Humanité, le premier village, le plus petit, se nommait Ainokura et se trouvait dans le district de Gokayama, le second était Ogimachi, dans le district de Shirakawa-go. Ces maisons rurales avaient été construites il y a plus de 200 ans selon le style gassho-zukuri, caractéristique de la province de Hida. Ce style était reconnaissable avec les hauts toits de chaume faits pour résister aux fortes chutes de neige et les intérieurs tout en bois organisés autour d'un foyer. En visitant ces villages, les deux vadrouilleurs avaient vraiment le sentiment que le temps s'était comme arrêté.

Le village d'Ainokura





Après l'hortensia, le sarrasin! Mais ce n'est pas fini de copier les Bretons!


Une ombre japonaise...

Pour le dîner, sukiyaki au boeuf de Hida! 
Le village d'Ogimachi









Puis, les vadrouilleurs se rendirent à Takayama, l'une des villes les plus pittoresques du Japon avec ses maisons de bois. Ils commencèrent leur visite avec le temple Hida Kokubun-ji et son gingko qui serait âgé de 1200 ans, puis continuèrent avec le quartier de Teramachi qui possèdait plus d'une dizaine de temples, ils enchaînèrent ensuite avec le très pentu parc du Shiroyama-koën et les "vestiges" du château, en réalité il ne restait que quelques pierres par-ci par-là. Ils finirent leur journée en flânant dans les rues du vieux quartier de Sanmachi-suji et ils ne purent s'empêcher de passer par quelques distilleries de saké indiquées par des boules en aiguilles de cèdre suspendues au-dessus de leur porte.

Le vieux gingko

La maison Yoshijima, un modèle de sobriété



Quand la nature fait de l'art

L'une des rues principales de Sanmachi-suji 

Les saru-bobo, les poupées typiques de Takayama, un peu effrayantes de prime abord
Nicolas s'essaye à la cuisson du wagyu

Enfin, les deux vadrouilleurs firent une pause dans une grande et solide maison de briques avec une cheminée près de laquelle on pouvait s'asseoir. Elle se situait au pied du mont Norikura, non loin de la trop touristique vallée de Kamikochi. Balades, photos de jolies fleurs, détente dans le rotemburo (bain en plein air) de l'auberge, petit-déjeuner pantagruélique, discussions au coin du feu étaient alors leur seul et unique programme. Ils y firent par ailleurs la connaissance de Minoru, un Japonais qui apprenait le français et qui leur rappela ainsi combien cette langue était difficile à apprendre avec son masculin et son féminin, son "u" et son "r" bien trop compliqués à prononcer... tout ceci donna lieu à des discussions bien drôles!

La cascade Zengoru-daki
Le mont Norikura dans son écrin 

C'est bien solide ce truc?


La cascade Sanbon-daki, attention elle s'inscrit dans le top 100 des cascades japonaises!
Juste à côté, une autre cascade que nous appellerons l'autre cascade!

La nouvelle passion de Stéphanie, le KitKat au thé vert!

Le résultat dans la photo d'après...
Tadam!

Et on se contorsionne...
... pour donner ceci!

Après l'effort, la détente dans un bain bien chaud
Voilà notre chambre, dans un style tradi

Un petit-déjeuner royal, ici on dit plutôt impérial 
Non, non! Par le poil de mon menton (même si je n'en ai pas, du moins pas encore), l'ours ne viendra pas!





Effort ou pas, la journée se termine par un onsen... quel bonheur d'être au Japon!
Avec notre ami Minoru

A la fin, ni la maison de paille ni la maison de bois ne furent soufflées. La maison de briques ne fut pas démolie et restera un très bon souvenir pour les deux petits vadrouilleurs. Quant à l'ours, ces derniers ne le virent pas. Et ça, ce n'était pas plus mal!

... Bonne nuit les petits!

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