mercredi 26 août 2015

Spéciale dédicace à nos anciens collègues

 Lorsque nous avons quitté nos emplois pour faire ce petit tour, nos collègues ont été super sympas et nous ont donné un bon coup de pouce pour faire un détour par les îles Galapagos. Alors un grand merci a tous! On s'est particulierement applique pour vous faire de belles photos.  

Nous avons donc pris l'avion depuis Guayaquil, seule solution pour franchir les 1000km entre le continent et l'archipel. L'arrivée se fait sur un îlot où il n'y a que l'aéroport et il faut prendre un petit bateau pour traverser le bras de mer qui le separe de Santa Cruz, l'île la plus peuplée. Premier enchantement, le soleil brille, l'eau est turquoise, de la mangrove borde les falaises de basalte et des fous à pieds bleus plongent à quelques mètres du rafiot. Nous avons ensuite traversé l'île du Nord au Sud, passant d'un paysage de forêt de broussailles sèches parsemées de grands cactus grillés par le soleil à une forêt humide de grandes fougères, presque perpétuellement dans les nuages, sur les hauteurs des volcans pour finir par arriver à Puerto Ayora, plus grosse ville, située sur la côte sud. 

Après avoir bien négocié pour trouver un logement accessible et nous être habitués aux prix locaux, environ 2 fois plus élevés que sur le continent, nous en avons bien profité.
Notre première balade nous a conduit dans une sorte de réserve oú l'on trouve plein de tortues géantes et des tunnels de lave. Les tortues sont impressionnantes mais la discussion est restée limitée, elles soufflent et broutent. D'ailleurs, petit message personnel, en cas de réincarnation, nous préfèrerions une autre bestiole, péniblement brouter de l'herbe toute la journée et faire 500m par jour pendant plus d'un siècle ne nous excite pas des masses!




Non mais c'est pas bientôt fini de nous suivre comme ça ! Je vais sprinter un coup pour les larguer !



 
Le soir, après un bon morceau de poisson, nous sommes allés observer les otaries qui chassent dans les eaux du port et viennent squatter les bancs pour roupiller. Comme on ne pouvait pas s'asseoir on a essayé de s'accouder sur la balustrade,  mais les pélicans avaient pris la place. Un pélican ca se pousse mais juste un peu, "je m'en fous, j'étais là avant et tu peux te coller, je ne bougerai pas". Alors au coude à aile avec un pélican nous avons regardé un requin chasser dans le port. 

Non mais c'est pas vrai, je m'assois oú moi ?





Comme nous avions envie d'un coin un peu plus sauvage, nous sommes allés sur l'île Isabella, la plus grande de l'archipel, environ 100km de long, et l'une des plus jeunes, avec des volcans actifs, la dernière éruption datant du mois de mai. La traversée se fait sur des petits bateaux de 20 places surmotorisés et une mer pleine de caractère... Nous avons passé presque 3h à nous faire secouer et assourdir par 600ch qui rugissaient à 1m de nous, mais nous n'avons pas vomi, victoire!

Isabella les eaux bleues a tenu toutes ses promesses. L'île est magnifique, une grande plage de sable blanc, des volcans dans la brume, des mangroves, des lagunes pleines de flamants roses, des manchots, des otaries à fourrures, des lions de mer et des centaines d'oiseaux... Nous avons eu l'impression de passer 6 jours dans un gigantesque zoo!

 

Pas mal, hein...



Oh! Un iguane marrant... euh marin

Ô Râ, dieu du soleil, rechauffe nos corps!

Quoi ma gueule? Qu'est-ce qu'elle a ma gueule?

Et voici la version terrestre, aux couleurs plus chatoyantes!


Un petit feuilleton sur un heron vert qui va a la peche:

J'ai faim!

Hehe, mais il y a de la poiscaille dans le coin!
On me voit, on me voit pas!

Et voila, en papillotte avec un peu d'aneth et le tour est joue!

Les fameux fous a pieds bleus, plongeurs emerites et danseurs gracieux lors de leur parade nuptiale





Des mouettes des laves: tres droles, elles semblent se moquer des autres oiseaux. De vraies vamps!

On a retrouve le sceptre d'Ottokar !

Il est ou le cucul, elle est ou la têtête?
Grapsus grapsus, l'acrobate des rochers !







 Nous sommes allés sur l'un des volcans, le Sierra Negra, dont la caldera est gigantesque et serait la deuxième plus grande au monde. Pour une fois, la météo était exceptionnellement bonne et nous pouvions voir toute l'île. La dernière éruption date de 2005 et les dernières coulées de lave ont formé un paysage lunaire.






Nous avons aussi fait une excursion pour faire du snorkeling (palmes, masque et tuba) dans une sorte de labyrinthe de basalte, canaux et mangroves. Nous y avons vu des manchots des Galapagos (ils sont tout petits), des poissons de tous types (mais là nous sommes incapables de vous dire ce que c'était), une raie posée sur le fond, un hippocampe accroché à une racine de palétuvier et de grosses tortues marines, très gracieuses. Pour les émotions fortes, nous avons cotoyé de très près quelques requins à pointe blanche, un peu vifs et gros à notre goût. Et pour la magie, une otarie est venu nager autour de Nicolas, mais il est quand même rentré avec Stéphanie !













Comme si tout ça ne suffisait pas, lors d'une balade nous nous sommes retrouvés dans une petite baie, del Estero, entourée de mangroves où des centaines d'oiseaux et des otaries venaient pêcher. Nous sommes restés des heures à observer des centaines de fous à pieds bleus plonger tous ensemble comme une escadrille de kamikazes, des dizaines de pélicans les rejoindre tandis que les frégates tournoyaient au dessus pour essayer de voler un poisson. Une sacrée mêlée qui se passait à 5 mètres de nous.


Une fregate rôde

 ...

Et voila, 10 jours vite passes! Un coup d'airbus a pieds bleus et nous serons sur le continent !