samedi 3 octobre 2015

La cordillère blanche


Après tous ces sites archéologiques, nous avons mis le cap sur la Cordillère blanche, la plus haute chaîne de montagnes tropicale du monde.
La cordillère blanche s'étend parallèlement à la côte sur environ 180km de long, et compte 18 sommets de plus de 6000m.

Huaraz, située au pied des montagnes enneigées, est la principale ville mais n'offre pas de charme architectural. La ville a été détruite par un séisme en 1970, et la reconstruction a été faite avec une absence de goût quasi totale. L'ambiance est néanmoins plutôt sympa, avec beaucoup de commerces de tous types.

Pour se mettre en appétit, rien ne vaut un tour au marché. Des tas de cuy éventrés vous attendent...

Parfois des alpagas, parfois des cochons, beaucoup de touristes, il y a de tout dans les rues de Huaraz !


Stéphanie aime goûter les spécialités locales. L'Inca Kola c'est... dégueulasse, entre le shampoing et le chewing-gum! Pour la blague, c'est présenté comme une belle résistance au Coca-Cola ... qui détient une bonne partie des parts d'Inca Kola! Mais les péruviens sont fans, que voulez-vous, tous les goûts sont dans la nature!

Pour commencer en douceur et nous acclimater à l'altitude, nous sommes allés faire une randonnée à la journée à la laguna 69 (aucun rapport avec le Rhône et trop froid pour le kamasutra, nous ne savons toujours pas d'où vient le nom), un superbe lac glaciaire à 4600m d'altitude situé à proximité du Huascaran, le point culminant du Pérou. 


Laguna Llanganuco



Stéphanie devant le Huascaran, point culminant du Pérou


Laguna 69, le plus beau bleu clair que l'on ait vu !


Le Chacraraju
Comme nous aimons bien les vieilles pierres, nous sommes également allés voir un site archéologique, Chavin de Huantar. La culture Chavin a prospéré entre 1200 et 500 avant JC et a fait de nombreux progrès dans les domaines de l'agriculture, de l'architecture et des canaux. On sait encore peu de choses sur le fonctionnement détaillé de cette civilisation, mais les prêtres semblaient encore une fois dominer la société, à grand renfort de rituels abscons. Le site comprend différentes places et un bâtiment imposant parcouru de galeries souterraines dont l'une abrite encore une idole monolithique. 







Plus contemporain, la circulation au Pérou: quand un bus casse un essieu, un autre bus essaie de passer sur le talus sans attendre et tombe sur le bus échoué... résultat tout le monde est bloqué un bon moment, le temps d'élargir la route à la pelle et permettre le passage !

Enfin, comme nous étions bien acclimatés à l'altitude, nous sommes partis faire une randonnée de plusieurs jours, appelée ici trek de Santa Cruz (ici on appelle une randonnée un "trek" dès qu'on marche 3h, ben oui faut faire fantasmer les gens, on est dans les Andes, on est des vrais, des trekkeurs... !).
Partis à 5h du matin, nous avons fait 5h de combi (des vieilles camionnettes Toyota fatiguées) sur une piste pour arriver au départ de la randonnée, à Vaqueria. Le premier jour était facile, entre traversée de hameaux et belle vallée glaciaire, mais le soir nous nous sommes fait dévorer par des milliers de sandflies, des saloperies de minuscules mouches qui mordent. Elles se sont également jetées dans notre casserole de purée, on a donc dû manger cette sorte de hachis parmentier réfugiés dans la tente.

A 7h du matin, le combi s'arrête pour le petit déjeuner... soupe de poulet, Nicolas aime bien, Stéphanie trouve ca trop tôt

Un élevage de cuy qui ne fera pas fortune avec nous




Dans 2 minutes l'attaque des sandflies, plus le moment de faire des photos



Le lendemain nous avions un col à franchir, la vue était très belle et nous avons campé au bord d'un beau lac, sans insecte !






Un lama, Serge?

L'Artesonraju, la montagne qui aurait inspiré le logo de la Paramount

L'Alpamayo, élue plus belle montagne du monde par un magazine d'alpinisme allemand en 1966






Pour finir une longue descente pas passionante nous a conduit à Cashapampa, un petit village.

C'était donc une jolie randonnée qui devait nous servir de mise en jambes pour aller faire le tour de la cordillère Huayhash, sur 8 jours et un peu plus costaud. Stéphanie avait décidé que c'était impossible à manquer, donc c'était décidé, on y allait! Nous avions la carte et les bons plans de Benedict et Santiago, un allemand et un argentin, grands voyageurs qui en revenaient. Mais une bonne gastro a cloué Stéphanie au lit pendant 3 jours. Ce sera donc pour une prochaine fois, mais nous comptons bien nous rattraper dans d'autres cordillères ! Et comme on a un peu de retard dans les articles, on peut vous dire que nous nous sommes bien rattrapés... suspense !
      

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